Être hyperconnecté, un lien avec la nutrition? Éducation alimentaire : une quête de sens dans un monde isolé
Sophie Schoelinck, diététicienne-nutritionniste et praticienne en hypnose clinique près de Charleroi, nous suggère cette réflexion concernant les défis contemporains liés à l’éducation alimentaire. Dans une société marquée par l'isolement et les diktats alimentaires, il devient essentiel de comprendre comment notre rapport à l'alimentation a évolué, afin de retrouver une certaine liberté de choix et de renforcer notre bien-être.
Il est difficile aujourd’hui de savoir comment bien manger. L'époque actuelle, marquée par l’isolement croissant, ne facilite pas la tâche. Notre société hyperconnectée a paradoxalement désynchronisé les individus : nous vivons plus seuls, travaillons de manière fragmentée, et échangeons moins en présentiel. La transmission du savoir culinaire, autrefois partagée autour de repas de famille, se dilue. Qui nous inspire encore ? Où sont ces moments de cuisine collective où l’on apprenait, non seulement à combiner des saveurs, mais à ressentir la convivialité de la table ?
L’isolement : un obstacle à l’apprentissage alimentaire
Aujourd’hui, les gens se tournent vers les réseaux sociaux et les plateformes numériques pour combler ce manque de transmission. Mais les échanges virtuels n’offrent ni le goût, ni la chaleur d’une discussion humaine. Les pratiques alimentaires se perdent dans un isolement qui nous prive de la transmission naturelle, celle qui relie le geste au cœur, l’ingrédient à l’émotion.
Le poids des diktats alimentaires
Face à ce vide, les injonctions alimentaires se multiplient. Des messages martèlent que pour être en bonne santé, il faut atteindre un idéal de minceur, consommer des produits spécifiques ou suivre des régimes extrêmes. Ces diktats façonnent un monde oppressant où se libérer semble impossible. Ils ne prônent pas l’alimentation intuitive mais le contrôle, une guerre menée contre soi-même. Or, être libre, c’est oser faire des choix alimentaires sans se sentir jugé ni influencé. Manger, c’est aussi vivre une expérience sensorielle, riche et ancrée dans notre histoire personnelle.
L’utilitarisme et la dépendance alimentaire
Cette absence de liberté dans nos choix ne vient pas de nulle part. Nous sommes entraînés dans un système utilitariste, où l’objectif est la productivité et la consommation. Les géants de l’alimentation rapide et ultra-transformée, avec des fast-foods à chaque coin de rue, dictent nos habitudes par un marketing omniprésent. Notre esprit critique s’émousse : pourquoi réfléchir à ce que nous mangeons quand le prêt-à-manger est si accessible ? Mais derrière ce confort apparent, nous perdons une part de notre autonomie.
Ce système n’est pas seulement un piège personnel ; il est financièrement structuré. La surconsommation devient un cercle vicieux où l’industrie gagne pendant que nos corps et notre esprit s’appauvrissent. La réflexion sur notre alimentation, pourtant, n’est jamais inutile. Elle est un acte de résistance et de reconquête de notre liberté.
Une société sans entraide : un manque d’exemple
Nous avons aussi perdu le soutien intergénérationnel. Comment pouvons-nous savoir quoi manger quand les exemples sont rares, que ce soit dans nos familles ou parmi nos pairs ? L’éducation alimentaire devient un parcours du combattant : où trouver des modèles quand ceux qui nous entourent eux-mêmes ne savent plus où donner de la fourchette ? La société boudée, qui se plaint sans cesse, manque d’entraide et d’exemples inspirants.
À la recherche de repères fiables
Dans ce brouillard d’informations contradictoires, il devient essentiel de se tourner vers des sources fiables. Mais lesquelles ? La recherche scientifique évolue constamment, avec des avancées qui changent notre compréhension de la nutrition. Comment discerner le vrai du faux ? Nous avons un besoin fondamental de repères solides, d’informations basées sur des preuves pour nous guider.
Les tendances alimentaires qui faisaient loi il y a vingt ans ne sont plus valables : nous devons intégrer la notion de nature, de bien-être corporel, et de mouvements en lien avec nos émotions. La sédentarité et le manque de vie extérieure transforment notre rapport à l’alimentation. Pourtant, cette compréhension renouvelée offre une libération. Lorsque nous connaissons les tenants et aboutissants de nos comportements alimentaires, nous devenons plus libres de nos choix.
Ainsi, se nourrir ne se limite plus à un acte de survie ou de plaisir. Cela devient une manière de renouer avec soi-même, de tisser des liens avec les autres, et de retrouver la joie de vivre.
Si vous ressentez le besoin d’être guidé pour retrouver un rapport sain et serein avec l’alimentation, Sophie Schoelinck, diététicienne-nutritionniste et praticienne en hypnose clinique, vous accompagne dans une démarche holistique, en tenant compte de vos besoins émotionnels et comportementaux. Pour en savoir plus et prendre rendez-vous, rendez-vous sur www.sophie-schoelinck.be
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